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Entre tablettes, IA, TikTok et désintérêt total : «Ils ne savent plus lire, ils ne veulent plus écrire», une enseignante jette l'éponge
Et dénonce l'impact des écrans et l'inaction des parents sur l'éducation

Le , par Stéphane le calme

67PARTAGES

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Entre tablettes, IA, TikTok et désintérêt total : « Ils ne savent plus lire, ils ne veulent plus écrire », une jeune enseignante jette l'éponge
et dénonce l'impact des écrans et l'inaction des parents sur l'éducation

Hannah Maria, une jeune professeure d’anglais de 10e année (équivalent de la seconde en France), a récemment provoqué un tollé aux États-Unis après avoir annoncé publiquement sa démission via une vidéo TikTok qui a rapidement dépassé le million de vues. Son message, brut, sans filtre, est aussi glaçant qu’instructif : selon elle, la technologie et le manque d'implication parentale sont les principales raisons pour lesquelles les élèves de nos jours « ne savent pas lire, ne peuvent pas écrire, et s’en fichent totalement. »

Ce témoignage ne se contente pas d'être une plainte isolée ; il résonne comme un signal d'alarme puissant, invitant à une réflexion collective et urgente sur l'avenir de l'éducation et les défis que posent les nouvelles réalités numériques et sociétales. À travers son expérience, l’enseignante accuse frontalement l’omniprésence des écrans, l’usage irréfléchi de l’intelligence artificielle et la démission éducative de certains parents.


Contexte

Les adieux sans filtre d'une jeune professeure d'anglais enflamment TikTok et déclenchent des alarmes sur l'état des lycées américains.

Dans une vidéo virale très crue, l'enseignante de seconde ne se cache pas. Après seulement trois ans dans la salle de classe, elle dit qu'elle n'en peut plus (et les raisons vont bien au-delà de la rémunération). « Ce ne sera plus ma classe après vendredi », commence-t-elle. « Je suis en train de quitter la profession ».

Pourquoi ? Selon elle, c'est parce que les enfants d'aujourd'hui ne savent pas lire, ne veulent pas écrire et s'en fichent. Elle attribue cette situation à un ensemble de facteurs, depuis les smartphones et les outils d'intelligence artificielle tels que ChatGPT jusqu'au manque de conseils de la part des générations plus âgées. « La technologie contribue directement à la baisse du taux d'alphabétisation que nous constatons actuellement dans notre pays », a-t-elle déclaré.

Le constat alarmant de l'enseignante

L'enseignante a exprimé une frustration profonde face à la détérioration des compétences fondamentales en lecture et en pensée critique chez ses élèves. Selon elle, une grande partie de la jeunesse actuelle manifeste un désintérêt marqué pour l'apprentissage traditionnel, préférant la gratification instantanée offerte par les écrans. Elle a noté que de nombreux adolescents peinent à comprendre des textes complexes et à mener des réflexions autonomes, des compétences pourtant essentielles à leur développement intellectuel et à leur future insertion professionnelle.

Elle ne parle pas d'enfants en bas âge, mais d'adolescents. « Beaucoup d'enfants ne savent pas lire », dit-elle. « On leur a lu des choses... Ces enfants s'en moquent. Ils ne se soucient pas de faire une différence dans le monde. Ils ne se soucient pas de savoir comment rédiger un CV ou une lettre de motivation - parce que ChatGPT le fera pour eux ».

Selon elle, les étudiants lèvent les yeux au ciel et « piquent des crises » lorsqu'on leur demande d'écrire à la main un paragraphe de base. « Nous parlons de cinq phrases », dit-elle, stupéfaite. « Ils deviennent vraiment... très indisciplinés ».

Et les journées cinéma ? Ce n'est plus le cas. « Ils veulent un film en arrière-plan pour faire du bruit pendant qu'ils naviguent sur leur téléphone, mettent leurs écouteurs et regardent TikTok », explique-t-elle.

La technologie et l'IA : des coupables désignés ?

Au cœur des accusations de l'enseignante se trouve l'omniprésence de la technologie. Elle soutient que l'exposition constante aux appareils numériques et aux réseaux sociaux a considérablement réduit la capacité d'attention des jeunes et leur appétit pour la lecture. De plus, l'essor des outils d'intelligence artificielle, tels que ChatGPT, est perçu comme une entrave majeure à l'apprentissage. Les élèves, trop dépendants de ces technologies pour leurs devoirs et leurs travaux, perdent la capacité de rédiger, d'analyser et de synthétiser des informations par eux-mêmes. L'enseignante a même suggéré une interdiction pure et simple de la technologie pour les enfants jusqu'à l'université, afin de préserver leur développement cognitif.

Bien qu'elle fasse elle-même partie de la génération Z (elle est née en 1999), elle dit se sentir comme un dinosaure. « Traitez-moi de vieux jeu. Je l'accepterai, je suis passée de mode », dit-elle. « Mais nous sommes arrivés à un point où je n'ai plus vraiment confiance en certains des enfants à qui j'enseigne ».

Le rôle des parents et les enjeux sociétaux

Si la technologie est un facteur clé, l'enseignante pointe également du doigt la responsabilité des parents. Elle suggère un manque d'implication dans l'éducation précoce à la lecture et une surveillance insuffisante de l'utilisation des écrans par leurs enfants. Ce point de vue est renforcé par des discussions plus larges sur la dévalorisation de l'éducation dans la société, ainsi que le sous-financement de l'enseignement public, des facteurs qui, selon certains, contribuent à un environnement éducatif moins propice à l'épanouissement des élèves.

Le problème, dit-elle, ne vient pas seulement des élèves. Elle rejette une partie de la responsabilité sur les adultes. « J'ai l'impression que les générations précédentes ont failli à leur tâche parce qu'elles n'ont pas suffisamment insisté sur l'importance d'apprendre à lire, à écrire et à utiliser des compétences mathématiques de base ».

Elle exhorte les écoles à « couper les ponts avec la technologie jusqu'à ce que les enfants entrent à l'université » et à réinvestir dans les manuels scolaires, le papier et l'apprentissage réel en classe - et non dans les raccourcis numériques. « Il n'y a rien de mal à utiliser son budget pour acheter des manuels, des cahiers d'exercices et des copies papier », a-t-elle déclaré. « Il faut commencer à se débarrasser de la technologie et ramener les choses qui fonctionnaient ».

Son mot de la fin ? « Cette génération est vraiment difficile. Et j'admets que je ne suis pas faite pour ça... Je vous souhaite bien du courage. Que Dieu vous bénisse ».


La réponse de certains établissements secondaires et supérieurs aux États-Unis ? Le retour du stylo et du papier

Avec un accès facile à des applications telles que ChatGPT, qui peut répondre à n'importe quelle question et rédiger des dissertations complètes à votre place, les lycéens et les étudiants ont commencé à tricher, se contentant de laisser un algorithme réfléchir et passer les examens à leur place. Il n'est donc pas surprenant que certains éducateurs aient adopté l'analogique pour tenter d'endiguer la vague d'anti-intellectualisme qui déferle sur le pays.

Le Wall Street Journal a récemment fait des recherches et découvert que les ventes de cahiers bleus ont augmenté au cours de l'année écoulée. Citant des données provenant d'un certain nombre de grandes universités publiques, le journal note que les achats en gros de ces livrets ont augmenté à pas de géant depuis le lancement de ChatGPT à la fin de l'année 2022 :

« Les ventes de cahiers bleus pour cette année scolaire ont augmenté de plus de 30 % à l'Université A&M du Texas et de près de 50 % à l'Université de Floride. La croissance improbable a été encore plus impressionnante à l'Université de Californie, Berkeley. Au cours des deux dernières années universitaires, les ventes de cahiers bleus au Cal Student Store ont augmenté de 80 %. La demande de cahiers bleus est soudainement en plein essor parce qu'ils contribuent à résoudre un problème qui n'existait pas jusqu'à présent sur les campus ».

Pourtant, si le retour des cahiers bleus est considéré par certain comme un pas dans la bonne direction, ils ne sont certainement pas la panacée pour la grande variété de maux causés par l'utilisation de l'IA par les étudiants. Philip D. Bunn, professeur assistant au Covenant College en Géorgie, a récemment écrit sur son blog que la dissertation traditionnelle ne peut être remplacée par la dissertation en classe. Bunn écrit que « le processus de rédaction d'un article en dehors de la classe ne peut pas être simplement reproduit lors d'un examen dans un livre bleu, et quelque chose de sérieux est perdu si nous abandonnons complètement la dissertation traditionnelle, que ces dissertations soient plus analytiques, argumentatives ou basées sur la recherche ».


Conclusion : l'avenir de l'éducation en jeu ?

La démission de cette professeure n'est pas un fait anodin. Elle incarne la frustration d'une profession confrontée à des défis inédits et met en lumière une crise potentielle des compétences essentielles pour les générations futures. Si nous souhaitons former des citoyens capables de penser par eux-mêmes, d'innover et de s'adapter à un monde en constante mutation, il est impératif de prendre au sérieux ce cri d'alarme. L'avenir de l'éducation, et par extension celui de nos sociétés, dépendra de notre capacité collective à trouver un équilibre entre le progrès technologique et la préservation de ce qui fait l'essence même de l'apprentissage humain : la curiosité, la réflexion et la soif de savoir.

Source : vidéo dans le texte

Et vous ?

Que pensez-vous des propos de l'ancienne professeure ? Les trouvez-vous crédibles ou pertinents ?

Avez-vous l'impression d'observer le même phénomène dans votre pays ?

Faut-il envisager une « désintoxication numérique » (digital detox) obligatoire à l'école ou à la maison pour les jeunes ? Quelles en seraient les modalités et les limites ?

Comment sensibiliser efficacement les parents à l'importance de la lecture et à une gestion plus encadrée du temps d'écran de leurs enfants ?

Quelles initiatives l'école peut-elle mettre en place pour mieux collaborer avec les familles et les accompagner dans l'éducation numérique de leurs enfants ?

Comment l'éducation peut-elle intégrer les outils d'IA comme ChatGPT de manière bénéfique, plutôt que de les percevoir uniquement comme des outils de triche ?

Le système éducatif actuel est-il adapté aux réalités des générations nées avec le numérique ? Faut-il repenser les programmes, les méthodes pédagogiques et les modes d'évaluation ?

Comment valoriser davantage la profession enseignante pour attirer et retenir les talents, et leur donner les moyens de faire face à ces nouveaux défis ?
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/06/2025 à 8:51
Citation Envoyé par air-dex Voir le message
Ils sont là pour éduquer leur gamin mais s'en foutent,
Peut-être pensent-ils qu'ils payent des impôts pour que d'autres fassent leur boulot de parents à leur place et que donc ce n'est plus leur rôle. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne...
En effet. Mon épouse était assistante maternelle et beaucoup de parents lui disaient : "Vivement qu'il aille à l'école, les profs vont l'éduquer" ! Ben, non ! L'éducation c'est le rôle des parents, l'école est là pour enseigner, pas éduquer !
Et ce n'était pas des parents défavorisés, loin de là.
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 14:27
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Que pensez-vous des propos de l'ancienne professeur ? Les trouvez-vous crédibles ou pertinents ?
Elle a plus que raison, hélas.
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Avez-vous l'impression d'observer le même phénomène dans votre pays ?
Oui, et ça ne date pas de ChatGPT ! Il suffit de parcourir ce forum pour se rendre compte de la baisse de niveau. Il est difficile de trouver un post sans faute d'orthographe et ne parlons pas de la grammaire.
Quant à la capacité de comprendre, même un texte de quelques lignes, ça devient difficile pour certains. Et, pour être compris, il faut faire du 1er degré. Peu de chance que le 2ème degré soit bien assimilé par la plupart des intervenants, alors on oublie le 3ème ou le 4ème degré.

Cette phrase résume ma pensée actuelle
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Avatar de hougoul
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 18:12
Ma belle sœur est professeur des écoles, dans des milieux défavorisés pourtant tous ses élèves savent lire et écrire (et aussi incroyable que cela puisse être: compter).
Son secret: école à l’ancienne 0 photocopie: elle écrit tous les cours au tableau et les élèves recopient le cours dans leur cahier.
Incroyable mais cela marche. Pourquoi? Ils sont obligés tous les jours à lire ce qui est écrit au tableau et à l’écrire dans leurs cahiers.
Et 0 devoirs à la maison, car leurs parents ne savent pas tous lire/écrire le français.
Et l’autre effet kiss cool, ses élèves ne veulent pas avoir de vacances car “c’est nul à la maison”.

Donc le problème c’est bien la technologie mais pas celle utilisée par les enfants.

Par contre pour la lecture et l’écriture c’est 100% la faute des professeurs.

Les miens n’ont pas eu cette chance, et du coup nous avons dû leur refaire des cours le soir + cours particuliers.
Mais bon il paraît que le problème de l’éducation nationale ce sont les parents
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 0:43
Pour ma part, je pense que le début de la dégringolade s'est produit quand on a dû accepter les parents pendant les conseils de classe. Avant, les profs décidaient tranquillement des mérites des élèves. Après, il y a eu les parents qui ont remis en cause (au nom de quoi ?) l'expertise des enseignants. Sans compter les fameux slogans du style « Ah oui, mais faut pas stigmatiser (les nuls, évidemment). » Bref, on a des cours où les profs passent 40 min (sur 55 !) à faire taire les perturbateurs & à (tenter d') encourager les plus mauvais.
Et puis il y a le primaire : jadis, on y apprenant exclusivement à lire, écrire & compter. Avec un peu d'histoire, de géographie ou de leçons de choses (fonctionnement du corps, physique très élémentaire [exemple : qu'est-ce qu'un marteau, comment on le choisit en fonction de ce qu'on veut faire...], les légumes [différences entre les racines, les tubercules, &c.], rien que du concret). Ah j'oubliais : un poil de morale tous les matins. Mais bon, « morale », comment dire ? C'est bourgeois, c'est vulgaire, c'est mal.
De nos jours, on se disperse : éducation sexuelle (en 9e... pardon en CE2 !), langues étrangères, informatique (enfin... initiation)...

Conclusion : entre des parents laxistes & une Éducation nationale qui fait n'importe quoi, c'est mal barré.
7  1 
Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/06/2025 à 10:26
Je trouve que ce dessin illustre bien l'évolution de l'école et de notre société.
5  0 
Avatar de air-dex
Membre expert https://www.developpez.com
Le 17/06/2025 à 0:19
Citation Envoyé par hougoul Voir le message
Ma belle sœur est professeur des écoles, dans des milieux défavorisés pourtant tous ses élèves savent lire et écrire (et aussi incroyable que cela puisse être: compter).
Son secret: école à l’ancienne 0 photocopie: elle écrit tous les cours au tableau et les élèves recopient le cours dans leur cahier.
Incroyable mais cela marche. Pourquoi? Ils sont obligés tous les jours à lire ce qui est écrit au tableau et à l’écrire dans leurs cahiers.
Et 0 devoirs à la maison, car leurs parents ne savent pas tous lire/écrire le français.
Et l’autre effet kiss cool, ses élèves ne veulent pas avoir de vacances car “c’est nul à la maison”.

Donc le problème c’est bien la technologie mais pas celle utilisée par les enfants.

Par contre pour la lecture et l’écriture c’est 100% la faute des professeurs.

Les miens n’ont pas eu cette chance, et du coup nous avons dû leur refaire des cours le soir + cours particuliers.
Mais bon il paraît que le problème de l’éducation nationale ce sont les parents
Ils sont moins équipés en appareils mobiles dans les petites classes donc ça aide aussi. Au collège avec un portable et dans une période de la vie où ça veut défier l'autorité, ce n'est déjà plus la même.

Ensuite il y a ce qui ne s'apprend pas à l'école et qui se perd grandement dans la société de nos jours, à savoir le civisme. De plus, les gens voient les biens communs comme un service payant et font de plus en plus passer leur relation à cela par l'impôt. "JE paye donc JE ai le droit à et JE l'exige". C'est un constat de plus en plus généralisé au niveau municipal, et qui contribue de plus en plus au manque de vocations au niveau local.

Enfin il ne faut pas sous-estimer le phénomène dit des "parents zinzins", notamment dans les milieux sportifs amateurs. Les parents voient en leurs gamins le nouveau Kylian Mbappé et le prennent mal quand on leur fait comprendre que non, il ne vaut pas mieux que les autres. Hélas l'école n'y échappe pas quand vient le moment de faire comprendre aux parents que leur gamin n'est pas Mbappé et qu'il est aussi con qu'eux, voire peut être même plus. On repassera donc pour l'exemplarité des parents auprès de leurs enfants.

Cette future ex-prof a raison. On vit dans un monde où les parents sont protégés par leur poids électoral, qui fait qu'aucun professionnel de la politique ne tapera sur eux de peur de perdre l'important marché vote des familles. Ils sont là pour éduquer leur gamin mais s'en foutent, et préfèrent les mettre derrière un écran parce que flemme ou car c'est l'heure de Hanouna/Facebook/Netflix (rayez les mentions inutiles) et qu'ils veulent être tranquilles pour ça.

Peut-être pensent-ils qu'ils payent des impôts pour que d'autres fassent leur boulot de parents à leur place et que donc ce n'est plus leur rôle. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne...
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 10:45
À Ryu2000 : La plupart des enseignants en ZEP sont des débutants, car les anciens préfèrent se garder les établissements plus calmes. Rien à voir avec la note au concours d'entrée, surtout qu'on manque de candidats. Je comprends très bien qu'un prof en fin de carrière n'ait plus l'énergie ni la motivation du débutant, mais parachuter un jeune sans la moindre expérience en ZEP est une absurdité pédagogique.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 15:15
Je vais être cynique, mais dans un monde du type idiocracy, il n'aura jamais été aussi facile aux gens bien nés et bien formés, de mettre la main sur les bonnes places. Cela s'applique aussi aux nations stratèges.
À bon entendeur.

Une amie prof d'une zone REP+ en grande difficulté, me dit que pour elle le niveau ne baisse pas et qu'à son avis la baisse du classement de la France dans les classements internationaux est une invention.
-> C'est normal quand on a touché le fond, même utiliser chat GPT est trop compliqué.

Une autre dans une zone plus moyenne, dit qu'elle obtient à chaque fois des copies identiques au mot près, que ce soit à la maison, ou en devoirs sur table (les profs n'ont pas de droit de fouiller dans les affaires, et les tricheurs arrivent à consulter en classe les IA).
-> Il faut croire que les IA ont tendance à mettre en cache les réponses
2  0 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 15:33
LA technologie, par les facilités qu'elle offre, nous rend plus bêtes. La calculatrice, puis l'ordinateur, puis internet et enfin l'IA nous ont grandement facilité les choses. Nous qui avons plus de quarante ans, ça va encore mais pour plus jeunes, et je ne fais pas une généralité puisque cette prof est née en 1999, savoir lire, écrire, compter est devenu obsolète. Au début du XXe s. et jusqu'en 1968, cela correspondait au certificat d'études, équivalent du bac actuel sur le marché de l'emploi et suffisait à trouver un bon emploi. Peut-être faudrait-il le réinstaurer ? Ainsi quelqu'un comme calvaire ou Ryu2000 ferait-il moins de fautes d'orthographe et serait plus compréhensible dans l'expression de leurs idées qui ne seraient peut-être plus réac ? Je note que totozor a fait de gros progrès en orthographe et est plus agréable à lire de ce fait. Jipété au secours !
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 17/06/2025 à 7:43
Citation Envoyé par marsupial Voir le message
Je note que totozor a fait de gros progrès en orthographe et est plus agréable à lire de ce fait. Jipété au secours !
Ouai Ouai, c'est moi

Blague à part, j'étais une catastrophe à l'école, probablement pas aidé par une dyslexie non diagnostiquée.
Mon expression écrite s'est améliorée quand j'ai arrêté d'être évalué sur l'orthographe et la grammaire.
J'ai malgré tout toujours de gros problème en écriture manuscrite qui me provoquent des tensions vite insupportables (donnez moi un stylo plume et je casse la plume en l'écrasant sur le papier en 2 minutes). Remplir un formulaire de plus d'une page devient littéralement douloureux.
Je suis aussi relativement convaincu que le challenge intellectuel (se confronter à des personnes radicalement différentes) affine le langage.
J'aimerais bien plus lire mais ça reste compliqué, ma qualité de lecture est faible et mon temps d'attention ne dépasse pas 10-20 pages.

Donc je n'aimes pas beaucoup les discours de "ils ne savent pas lire et écrire donc ils sont bêtes".
Celui qui note la fénéantise des élèves est plus inquiétante mais j'ai l'impression que c'est un discours qu'on entend chaque année. Combien de profs me prenaient pour un branleur jmenfoutiste alors que mon niveau d'attention en classe était probablement parmi les plus élevés?
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