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Entre tablettes, IA, TikTok et désintérêt total : «Ils ne savent plus lire, ils ne veulent plus écrire», une enseignante jette l'éponge
Et dénonce l'impact des écrans et l'inaction des parents sur l'éducation

Le , par Stéphane le calme

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Entre tablettes, IA, TikTok et désintérêt total : « Ils ne savent plus lire, ils ne veulent plus écrire », une jeune enseignante jette l'éponge
et dénonce l'impact des écrans et l'inaction des parents sur l'éducation

Hannah Maria, une jeune professeure d’anglais de 10e année (équivalent de la seconde en France), a récemment provoqué un tollé aux États-Unis après avoir annoncé publiquement sa démission via une vidéo TikTok qui a rapidement dépassé le million de vues. Son message, brut, sans filtre, est aussi glaçant qu’instructif : selon elle, la technologie et le manque d'implication parentale sont les principales raisons pour lesquelles les élèves de nos jours « ne savent pas lire, ne peuvent pas écrire, et s’en fichent totalement. »

Ce témoignage ne se contente pas d'être une plainte isolée ; il résonne comme un signal d'alarme puissant, invitant à une réflexion collective et urgente sur l'avenir de l'éducation et les défis que posent les nouvelles réalités numériques et sociétales. À travers son expérience, l’enseignante accuse frontalement l’omniprésence des écrans, l’usage irréfléchi de l’intelligence artificielle et la démission éducative de certains parents.


Contexte

Les adieux sans filtre d'une jeune professeure d'anglais enflamment TikTok et déclenchent des alarmes sur l'état des lycées américains.

Dans une vidéo virale très crue, l'enseignante de seconde ne se cache pas. Après seulement trois ans dans la salle de classe, elle dit qu'elle n'en peut plus (et les raisons vont bien au-delà de la rémunération). « Ce ne sera plus ma classe après vendredi », commence-t-elle. « Je suis en train de quitter la profession ».

Pourquoi ? Selon elle, c'est parce que les enfants d'aujourd'hui ne savent pas lire, ne veulent pas écrire et s'en fichent. Elle attribue cette situation à un ensemble de facteurs, depuis les smartphones et les outils d'intelligence artificielle tels que ChatGPT jusqu'au manque de conseils de la part des générations plus âgées. « La technologie contribue directement à la baisse du taux d'alphabétisation que nous constatons actuellement dans notre pays », a-t-elle déclaré.

Le constat alarmant de l'enseignante

L'enseignante a exprimé une frustration profonde face à la détérioration des compétences fondamentales en lecture et en pensée critique chez ses élèves. Selon elle, une grande partie de la jeunesse actuelle manifeste un désintérêt marqué pour l'apprentissage traditionnel, préférant la gratification instantanée offerte par les écrans. Elle a noté que de nombreux adolescents peinent à comprendre des textes complexes et à mener des réflexions autonomes, des compétences pourtant essentielles à leur développement intellectuel et à leur future insertion professionnelle.

Elle ne parle pas d'enfants en bas âge, mais d'adolescents. « Beaucoup d'enfants ne savent pas lire », dit-elle. « On leur a lu des choses... Ces enfants s'en moquent. Ils ne se soucient pas de faire une différence dans le monde. Ils ne se soucient pas de savoir comment rédiger un CV ou une lettre de motivation - parce que ChatGPT le fera pour eux ».

Selon elle, les étudiants lèvent les yeux au ciel et « piquent des crises » lorsqu'on leur demande d'écrire à la main un paragraphe de base. « Nous parlons de cinq phrases », dit-elle, stupéfaite. « Ils deviennent vraiment... très indisciplinés ».

Et les journées cinéma ? Ce n'est plus le cas. « Ils veulent un film en arrière-plan pour faire du bruit pendant qu'ils naviguent sur leur téléphone, mettent leurs écouteurs et regardent TikTok », explique-t-elle.

La technologie et l'IA : des coupables désignés ?

Au cœur des accusations de l'enseignante se trouve l'omniprésence de la technologie. Elle soutient que l'exposition constante aux appareils numériques et aux réseaux sociaux a considérablement réduit la capacité d'attention des jeunes et leur appétit pour la lecture. De plus, l'essor des outils d'intelligence artificielle, tels que ChatGPT, est perçu comme une entrave majeure à l'apprentissage. Les élèves, trop dépendants de ces technologies pour leurs devoirs et leurs travaux, perdent la capacité de rédiger, d'analyser et de synthétiser des informations par eux-mêmes. L'enseignante a même suggéré une interdiction pure et simple de la technologie pour les enfants jusqu'à l'université, afin de préserver leur développement cognitif.

Bien qu'elle fasse elle-même partie de la génération Z (elle est née en 1999), elle dit se sentir comme un dinosaure. « Traitez-moi de vieux jeu. Je l'accepterai, je suis passée de mode », dit-elle. « Mais nous sommes arrivés à un point où je n'ai plus vraiment confiance en certains des enfants à qui j'enseigne ».

Le rôle des parents et les enjeux sociétaux

Si la technologie est un facteur clé, l'enseignante pointe également du doigt la responsabilité des parents. Elle suggère un manque d'implication dans l'éducation précoce à la lecture et une surveillance insuffisante de l'utilisation des écrans par leurs enfants. Ce point de vue est renforcé par des discussions plus larges sur la dévalorisation de l'éducation dans la société, ainsi que le sous-financement de l'enseignement public, des facteurs qui, selon certains, contribuent à un environnement éducatif moins propice à l'épanouissement des élèves.

Le problème, dit-elle, ne vient pas seulement des élèves. Elle rejette une partie de la responsabilité sur les adultes. « J'ai l'impression que les générations précédentes ont failli à leur tâche parce qu'elles n'ont pas suffisamment insisté sur l'importance d'apprendre à lire, à écrire et à utiliser des compétences mathématiques de base ».

Elle exhorte les écoles à « couper les ponts avec la technologie jusqu'à ce que les enfants entrent à l'université » et à réinvestir dans les manuels scolaires, le papier et l'apprentissage réel en classe - et non dans les raccourcis numériques. « Il n'y a rien de mal à utiliser son budget pour acheter des manuels, des cahiers d'exercices et des copies papier », a-t-elle déclaré. « Il faut commencer à se débarrasser de la technologie et ramener les choses qui fonctionnaient ».

Son mot de la fin ? « Cette génération est vraiment difficile. Et j'admets que je ne suis pas faite pour ça... Je vous souhaite bien du courage. Que Dieu vous bénisse ».


La réponse de certains établissements secondaires et supérieurs aux États-Unis ? Le retour du stylo et du papier

Avec un accès facile à des applications telles que ChatGPT, qui peut répondre à n'importe quelle question et rédiger des dissertations complètes à votre place, les lycéens et les étudiants ont commencé à tricher, se contentant de laisser un algorithme réfléchir et passer les examens à leur place. Il n'est donc pas surprenant que certains éducateurs aient adopté l'analogie pour tenter d'endiguer la vague d'anti-intellectualisme qui déferle sur le pays.

Le Wall Street Journal a récemment fait des recherches et découvert que les ventes de cahiers bleus ont augmenté au cours de l'année écoulée. Citant des données provenant d'un certain nombre de grandes universités publiques, le journal note que les achats en gros de ces livrets ont augmenté à pas de géant depuis le lancement de ChatGPT à la fin de l'année 2022 :

« Les ventes de cahiers bleus pour cette année scolaire ont augmenté de plus de 30 % à l'Université A&M du Texas et de près de 50 % à l'Université de Floride. La croissance improbable a été encore plus impressionnante à l'Université de Californie, Berkeley. Au cours des deux dernières années universitaires, les ventes de cahiers bleus au Cal Student Store ont augmenté de 80 %. La demande de cahiers bleus est soudainement en plein essor parce qu'ils contribuent à résoudre un problème qui n'existait pas jusqu'à présent sur les campus ».

Pourtant, si le retour des cahiers bleus est considéré par certain comme un pas dans la bonne direction, ils ne sont certainement pas la panacée pour la grande variété de maux causés par l'utilisation de l'IA par les étudiants. Philip D. Bunn, professeur assistant au Covenant College en Géorgie, a récemment écrit sur son blog que la dissertation traditionnelle ne peut être remplacée par la dissertation en classe. Bunn écrit que « le processus de rédaction d'un article en dehors de la classe ne peut pas être simplement reproduit lors d'un examen dans un livre bleu, et quelque chose de sérieux est perdu si nous abandonnons complètement la dissertation traditionnelle, que ces dissertations soient plus analytiques, argumentatives ou basées sur la recherche ».


Conclusion : l'avenir de l'éducation en jeu ?

La démission de cette professeure n'est pas un fait anodin. Elle incarne la frustration d'une profession confrontée à des défis inédits et met en lumière une crise potentielle des compétences essentielles pour les générations futures. Si nous souhaitons former des citoyens capables de penser par eux-mêmes, d'innover et de s'adapter à un monde en constante mutation, il est impératif de prendre au sérieux ce cri d'alarme. L'avenir de l'éducation, et par extension celui de nos sociétés, dépendra de notre capacité collective à trouver un équilibre entre le progrès technologique et la préservation de ce qui fait l'essence même de l'apprentissage humain : la curiosité, la réflexion et la soif de savoir.

Source : vidéo dans le texte

Et vous ?

Que pensez-vous des propos de l'ancienne professeure ? Les trouvez-vous crédibles ou pertinents ?

Avez-vous l'impression d'observer le même phénomène dans votre pays ?

Faut-il envisager une « désintoxication numérique » (digital detox) obligatoire à l'école ou à la maison pour les jeunes ? Quelles en seraient les modalités et les limites ?

Comment sensibiliser efficacement les parents à l'importance de la lecture et à une gestion plus encadrée du temps d'écran de leurs enfants ?

Quelles initiatives l'école peut-elle mettre en place pour mieux collaborer avec les familles et les accompagner dans l'éducation numérique de leurs enfants ?

Comment l'éducation peut-elle intégrer les outils d'IA comme ChatGPT de manière bénéfique, plutôt que de les percevoir uniquement comme des outils de triche ?

Le système éducatif actuel est-il adapté aux réalités des générations nées avec le numérique ? Faut-il repenser les programmes, les méthodes pédagogiques et les modes d'évaluation ?

Comment valoriser davantage la profession enseignante pour attirer et retenir les talents, et leur donner les moyens de faire face à ces nouveaux défis ?
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 14:27
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Que pensez-vous des propos de l'ancienne professeur ? Les trouvez-vous crédibles ou pertinents ?
Elle a plus que raison, hélas.
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Avez-vous l'impression d'observer le même phénomène dans votre pays ?
Oui, et ça ne date pas de ChatGPT ! Il suffit de parcourir ce forum pour se rendre compte de la baisse de niveau. Il est difficile de trouver un post sans faute d'orthographe et ne parlons pas de la grammaire.
Quant à la capacité de comprendre, même un texte de quelques lignes, ça devient difficile pour certains. Et, pour être compris, il faut faire du 1er degré. Peu de chance que le 2ème degré soit bien assimilé par la plupart des intervenants, alors on oublie le 3ème ou le 4ème degré.

Cette phrase résume ma pensée actuelle
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 15:33
LA technologie, par les facilités qu'elle offre, nous rend plus bêtes. La calculatrice, puis l'ordinateur, puis internet et enfin l'IA nous ont grandement facilité les choses. Nous qui avons plus de quarante ans, ça va encore mais pour plus jeunes, et je ne fais pas une généralité puisque cette prof est née en 1999, savoir lire, écrire, compter est devenu obsolète. Au début du XXe s. et jusqu'en 1968, cela correspondait au certificat d'études, équivalent du bac actuel sur le marché de l'emploi et suffisait à trouver un bon emploi. Peut-être faudrait-il le réinstaurer ? Ainsi quelqu'un comme calvaire ou Ryu2000 ferait-il moins de fautes d'orthographe et serait plus compréhensible dans l'expression de leurs idées qui ne seraient peut-être plus réac ? Je note que totozor a fait de gros progrès en orthographe et est plus agréable à lire de ce fait. Jipété au secours !
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Avatar de hougoul
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 18:12
Ma belle sœur est professeur des écoles, dans des milieux défavorisés pourtant tous ses élèves savent lire et écrire (et aussi incroyable que cela puisse être: compter).
Son secret: école à l’ancienne 0 photocopie: elle écrit tous les cours au tableau et les élèves recopient le cours dans leur cahier.
Incroyable mais cela marche. Pourquoi? Ils sont obligés tous les jours à lire ce qui est écrit au tableau et à l’écrire dans leurs cahiers.
Et 0 devoirs à la maison, car leurs parents ne savent pas tous lire/écrire le français.
Et l’autre effet kiss cool, ses élèves ne veulent pas avoir de vacances car “c’est nul à la maison”.

Donc le problème c’est bien la technologie mais pas celle utilisée par les enfants.

Par contre pour la lecture et l’écriture c’est 100% la faute des professeurs.

Les miens n’ont pas eu cette chance, et du coup nous avons dû leur refaire des cours le soir + cours particuliers.
Mais bon il paraît que le problème de l’éducation nationale ce sont les parents
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 15:15
Je vais être cynique, mais dans un monde du type idiocracy, il n'aura jamais été aussi facile aux gens bien nés et bien formés, de mettre la main sur les bonnes places. Cela s'applique aussi aux nations stratèges.
À bon entendeur.

Une amie prof d'une zone REP+ en grande difficulté, me dit que pour elle le niveau ne baisse pas et qu'à son avis la baisse du classement de la France dans les classements internationaux est une invention.
-> C'est normal quand on a touché le fond, même utiliser chat GPT est trop compliqué.

Une autre dans une zone plus moyenne, dit qu'elle obtient à chaque fois des copies identiques au mot près, que ce soit à la maison, ou en devoirs sur table (les profs n'ont pas de droit de fouiller dans les affaires, et les tricheurs arrivent à consulter en classe les IA).
-> Il faut croire que les IA ont tendance à mettre en cache les réponses
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/06/2025 à 15:55
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Le problème, dit-elle, ne vient pas seulement des élèves. Elle rejette une partie de la responsabilité sur les adultes. « J'ai l'impression que les générations précédentes ont failli à leur tâche parce qu'elles n'ont pas suffisamment insisté sur l'importance d'apprendre à lire, à écrire et à utiliser des compétences mathématiques de base ».

Elle exhorte les écoles à « couper les ponts avec la technologie jusqu'à ce que les enfants entrent à l'université » et à réinvestir dans les manuels scolaires, le papier et l'apprentissage réel en classe - et non dans les raccourcis numériques. « Il n'y a rien de mal à utiliser son budget pour acheter des manuels, des cahiers d'exercices et des copies papier », a-t-elle déclaré. « Il faut commencer à se débarrasser de la technologie et ramener les choses qui fonctionnaient ».
Certains riches avaient anticipé le problème, regardez cet article de 2013 :
Dans la Silicon Valley, l’école fait écran noir
C'est une petite école lovée dans le cœur de la Silicon Valley, à quelques dizaines de kilomètres de San Francisco. Sur son site web, la Waldorf School of the Peninsula décrit ainsi sa mission : «Permettre aux enfants de développer leur propre individualité et augmenter leur capacité à penser, ressentir et agir.» Jusque-là, rien de bien particulier si ce n'est qu'ici, au carrefour mondial de la high-tech, l'école interdit tout simplement les écrans dans ses classes. De tous types : ordinateurs, iPad ou télévision. «Cela peut paraître un peu paradoxal car la grande majorité de nos parents travaillent dans le secteur de l'informatique, reconnaît Lucy Valentine Wurtz, l'une des directrices. Mais en même temps, c'est aussi peut-être parce qu'ils sont devant des écrans toute la journée qu'ils préfèrent que leur fille ou leur fils ne fassent pas la même chose
Je pense que le diagnostic de cette femme est correct :
des parents mettent une tablette dans les mains de leur enfant afin qu'il soit calme
les applications comme Instagram sont addictives et sont néfaste pour la concentration
on n'a parfois pas envie de développer un gros effort en faisant le travail "manuellement", alors qu'on peut obtenir un bon résultat instantanément en demandant à une IA

- Est-ce que les parents pourraient passer plus de temps avec leurs enfants et leurs inculquer l'importance de la lecture et de l'écriture ?
- Non, ils sont contraint de travailler de longues heures dans un travail déprimant pour un salaire de merde, ils sont crevés en rentrant (et en plus il y a une histoire de charge mentale)

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Faut-il envisager une « désintoxication numérique » (digital detox) obligatoire à l'école ou à la maison pour les jeunes ? Quelles en seraient les modalités et les limites ?
À mon époque les téléphones portable étaient interdit en classe que ce soit au collège ou au lycée.
Si une prof voyait un élève utiliser un téléphone, le téléphone était immédiatement confisqué.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment valoriser davantage la profession enseignante pour attirer et retenir les talents, et leur donner les moyens de faire face à ces nouveaux défis ?
Je n'aime pas ce concept de "talent".
En France ça fonctionne par concours et par académie.
Il y a des académies qui attirent plus de candidats que d'autres (voir Versailles/Créteil) :
Les seuils d'admissibilité et d'admission au CRPE

Une professeure ne peut pas faire des miracles...
Vu l'état des élèves et des parents d'élèves c'est difficile de faire cours dans de bonnes conditions.
Il faut être extrêmement forte pour se faire respecter.
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