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La Grande École du Numérique souhaite former à minima 40 % de femmes au sein de ses propres cursus d'ici à la fin 2021
Pour apporter réponse aux stéréotypes de genre dans le secteur du numérique

Le , par Patrick Ruiz

96PARTAGES

16  0 
Les femmes sont sous-représentées dans le secteur du numérique. Les études se multiplient et l’une des raisons qui revient est celle du sexisme qui a cours dans la filière. La réponse de la Grande École du Numérique : augmenter les quotas de femmes issues de ses programmes de formation. L’initiative apportera-t-elle réponse à d’autres facteurs clés comme les différences biologiques qui pèsent pour beaucoup dans la sous-représentation de la gent féminine dans le domaine des technologies de l'information et de la communication ?

« La sous-représentation des femmes dans le secteur du numérique représente une régression sociétale porteuse d’inégalités et elle a un coût économique.

Aujourd’hui, le secteur numérique est l’un des moteurs de l’économie, avec des entreprises qui connaissent des croissances importantes et transforment la société. C’est le secteur qui générera le plus de nouveaux emplois dans les années à venir : l’emploi dans le numérique progresse 2,5 fois plus vite que dans les autres secteurs. En exclure les femmes est dommageable, car cela les priverait d’opportunités d’emploi dans un secteur en forte croissance, aux statuts plus stables, aux perspectives de carrières prestigieuses et fortement rémunérées. De même, d’un point de vue économique, selon la Commission Européenne, si les femmes occupaient autant d’emplois que les hommes dans le numérique, il s’ensuivrait un gain d’environ 9 milliards d’euros par an pour le PIB européen.

Quant à la France, la parité dans le numérique générerait 10 % de PIB supplémentaire d’ici à 2025 selon une étude de McKinsey. Depuis plusieurs siècles, les stéréotypes liés au genre sont ancrés dans l’inconscient collectif avec des croyances sociales et culturelles sur l’inaptitude des femmes aux matières scientifiques. Restaurer une mixité dans le numérique nécessitera bien plus qu’un changement des mentalités », écrit la Grande École du Numérique.

Elle suggère donc d’agir sur plusieurs fronts :

  • L’école au sens large depuis l’école primaire jusqu’à dans les universités et les écoles d’ingénieurs et la formation continue.
  • Les médias pour lutter contre les stéréotypes et permettre à plus de femmes qui ont réussi dans le secteur du numérique de prendre la parole en tant qu’experte et jouant ainsi des rôles modèles
  • Les stratégies de recrutement des entreprises qu’elles soient du secteur privé ou public et pas uniquement le secteur numérique puisque le digital est présent dans tous les secteurs d’activités économiques.
  • Les états et gouvernements dans une logique de politique publique volontariste en faveur d’une meilleure mixité dans ce secteur.




Restera à voir si ces différentes dispositions permettront d’apporter réponse à un autre mûr qui se dressera devant les diplômées : celui du choix de l’arrimage à l’horloge biologique. Karen Morenz – étudiante au doctorat en chimie de l’université de Toronto – cite la nécessité de trouver un équilibre entre responsabilités professionnelles et familiales comme argument mis en avant par ces femmes. D’après des statistiques 2018 rapportées par l’universitaire, les départs interviennent dans l’intervalle 30-35 ans ; les concernées entament à peine leur carrière universitaire nanties de leur doctorat, mais « l’horloge biologique » sonne déjà avec acuité. En effet, c’est dans cet intervalle que l’on se met à noter une baisse importante de la fertilité de la femme. C’est aussi celle où les risques liés aux grossesses commencent à devenir plus importants. Chez les hommes, note-t-elle, l’on relève que la baisse de fertilité frappe à la porte autour de 45 ans.

« À ce stade, je dois m'assurer de ce que vous êtes au fait des notions de base en matière de biologie de la reproduction féminine. Selon Wikipédia, à l'âge de 25 ans, le risque de concevoir un bébé avec des anomalies chromosomiques (y compris le syndrome de Down) est de 1 sur environ 1400. À 35 ans, ce risque est plus que quadruplé, soit 1 sur 340. À 30 ans, l'on a encore 75 % de chances d’accoucher dans de bonnes conditions dans l’année qui suit , mais à 35 ans, ce taux chute à 66 % et à 40 ans, il est tombé à 44 %. Entre-temps, 87 à 94 % des femmes signalent au moins un problème de santé immédiatement après la naissance, et 1,5 % des mères ont un problème de santé grave, tandis que 31 % ont des problèmes de santé persistants à long terme à la suite de la grossesse. De plus, les femmes de plus de 35 ans sont plus concernées par les risques de complications du type accouchement prématuré, hypertension, prééclampsie superposée, prééclampsie grave. En raison de ces facteurs, les grossesses chez les femmes de plus de 35 ans sont connues sous le nom de " grossesses gériatriques " en raison du risque considérablement accru de complications. Ce délai serré pour les naissances est souvent appelé " l'horloge biologique ". Si les femmes veulent une famille, elles doivent en principe commencer avant 35 ans. Cela ne veut pas dire qu'il est impossible d'avoir un enfant plus tard, mais c'est plus risqué », indique-t-elle.



Conséquence : l’on est plus susceptible de retrouver plus d’hommes à des postes de recherche en STIM, car la plupart des femmes choisissent de contourner les contraintes de leur horloge biologique. Toutefois, Karen Morenz souligne que les institutions qui mettent en place d’excellentes politiques en matière de garde d’enfants et de congés de maternité parviennent à doubler leurs effectifs de femmes dans ces filières en comparaison d’autres qui n’en disposent pas.

Un avis qui rejoint celui d’un ex-Googler

La publication de Karen Morenz fait suite à celle de James Damore. En 2017, l’ex-Googler a publié un mémo pour expliquer les inégalités salariales, entre autres, dans la filière technologique. Comme Karen Morenz ce dernier s’était refusé de les mettre sur le compte d’une discrimination basée sur le sexe, mais les avait expliquées par des « différences biologiques. »

« On se demande toujours pourquoi on ne trouve pas de femmes à des postes de responsabilité, mais on ne demande jamais pourquoi on y trouve autant d’hommes », avait-il lancé. D’après ce dernier, c’est également parce que « ces postes nécessitent souvent de longues et stressantes heures de travail qui peuvent ne pas valoir le coup si vous voulez mener une vie équilibrée et gratifiante. » Il avait également estimé que les aptitudes naturelles des hommes les conduisent à devenir facilement des programmateurs en informatique, alors que les femmes sont, plus enclines « aux sentiments et l'esthétique plutôt que vers les idées ». Ce détail justifierait le fait que ces dernières optent en général pour des carrières « dans le social ou l'artistique » comme le souligne Karen Morenz dans sa publication.

Source : GEN

Et vous ?

Qu’est-ce qui explique la sous-représentation de la gent féminine dans les filières en lien aux sciences et aux technologies ?
D'un point de vue professionnel, comment les trouvez-vous en général aux postes de développeurs et IT Pro ?
Pensez-vous que l’augmentation des quotas de femmes formées aux métiers du numérique puisse apporter réponse à ce problème de sous-représentation des femmes dans le secteur ?

Voir aussi :

La féminisation des métiers de la tech ne progresse pas, voire recule, selon une étude du cabinet Global Contact
Inégalités de genre dans la tech : c'est une erreur de vouloir à tout prix embaucher plus de femmes, explique une ancienne Lead Tech de Google
Oracle accusé de sous-payer systématiquement des milliers de femmes travaillant aux USA et de laisser-aller dans sa politique d'équité salariale
Les hommes ne sont pas meilleurs que les femmes en maths et science selon une étude. Pourquoi si peu d'informaticiennes et développeuses dans ce cas ?

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Avatar de moldavi
Inactif https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 1:21
Bonjour.

Je connais quelques femmes qui font de l'informatique, et elles sont très compétentes.

S'il n'y a pas beaucoup de femmes dans l'informatique, peut-être que c'est juste parce que ce métier ne les intéresse pas...

C'est un peu comme le métier d'infirmière...
8  1 
Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/01/2021 à 21:30
Donc concrètement comment ils vont faire ?

Il vont sans doute avoir 10% de candidatures féminines, et 90% d'hommes, donc il faut refuser des hommes avec un bon dossier pour faire rentrer toutes les femmes, y compris celle avec un dossier tout pourri ou qui on rien à y foutre, pour obtenir leur quota, en clair faire de la discrimination positive ?

C'est comme pour le concours d'infirmière, si tu veux faire passer 40% d'hommes parmi les 5% qui sont candidats, même si tu lui plantes ta piqûre dans l'œil et que tu rends un patient aveugle pas grave, il faut bien remplir le quota, et que donc un homme totalement incompétent prenne la place d'une femme hyper compétente, c'est mathématique.

Voila ce qui se passe quand on a appliqué au gouvernement un quota de femmes ministre, c'est pire qu'avant. Au lieu de prendre les plus compétents on prends des mannequins qui font de la pub sur Instagram, c'est plus tendances, la compétence peu importe.

La ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa est accusée de faire un placement de produit pour un lissage brésilien sur son compte Instagram., et elle à déclaré : "Ouais je suis devenu ministre grâce au quota, et parce que je le vaux bien, et que je suis pas moche comme tous ces autres politiciens ! Toi aussi achète du "poufiasse and shoulder" et deviens ministre !".
8  2 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 8:37
Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
Voila ce qui se passe quand on a appliqué au gouvernement un quota de femmes ministre, c'est pire qu'avant. Au lieu de prendre les plus compétents on prends des mannequins qui font de la pub sur Instagram, c'est plus tendances, la compétence peu importe.
Je ne suis pas sûr que ce soit un bon exemple. La compétence a déjà été un critère essentiel pour faire partie d'un gouverenment ?
5  0 
Avatar de SQLpro
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 11:57
Citation Envoyé par virginieh Voir le message
Il y a quand même un faille dans cette explication, c'est qu'au début de l'informatique il y avait beaucoup de femmes.
Ce n'est qu'au fil des années que la proportion homme/femme a évolué jusqu'à avoir l'écart que l'on voit aujourd'hui.
Donc je pense que c'est plutôt un problème d'image.
L'image a été imposée que l'informatique c'était un métier d'homme.
Du coup il y a eu progressivement plus d'hommes et moins de femmes qui se sont orientés vers ces métiers.
Moi qui suis un veux con, je te rejoins. J'ai vu l'informatique des années 60/70 et effectivement il y avait plus de femmes que d'hommes à cette époque !
Ce n'était pas une question d'image mais de compétence. À cette époque le support des programmes était la carte perforées et la plupart des personnes capable de perforées les cartes était les dactylos, avec une très très forte proportion de femmes. De plus à l'époque des MAINFRAME, les horaires était fixes. On utilisait une machine pendant une tranche horaire, car le cout des machines était exorbitant et il fallait les partager. Les femmes pouvait donc s'organiser pour s'occuper des enfants plus facilement.

La situation actuelle vient de fait qua dans les métiers ingénierie les horaires sont variables, souvent tardif et discontinue, et que les pères font rarement du maternement...

A +
4  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/01/2021 à 11:59
Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
Les managers des grosses boites d'informatique de l'époque. Notamment IBM.
Je ne suis pas convaincu :
Frances Allen, pionnière de l’informatique, est morte
Après avoir enseigné les mathématiques, elle suit à l’université des cours d’informatique, parmi les premiers dispensés dans le pays. Elle est embauchée dans ce domaine en 1957 par IBM : elle espère y travailler le temps de rembourser l’emprunt contracté pour ses études avant de retourner enseigner les mathématiques. Elle n’a finalement jamais quitté l’informatique, demeurant dans l’entreprise jusqu’à sa retraite, en 2002.
De toute façon ça fait au moins 30 ans que tout le monde répète aux petites filles qu'elles peuvent tout faire.
Les médias n'arrêtent pas de mettre en avant des femmes informaticiennes (et Alan Turing).

À la limite je veux bien que dans les années 1980, 1990 c'était plus difficile pour les femmes de faire carrière dans l'informatique.
Mais ça ne fonctionne plus aujourd'hui, si une fille est né après 1990, elle a probablement eu accès à un ordinateur assez tôt dans sa vie. Et rien ne l'empêchait de vouloir faire carrière là dedans.
Les petites filles d'aujourd'hui ont accès à un pc, une tablette, un smartphone.

Dans ce genre d'article il y a des passages étranges :
Comment les femmes ont été écartées de l’informatique
Quand on commence à acheter des ordinateurs personnels aux enfants, les garçons resteront longtemps privilégiés par rapport aux filles. Cette culture d’une certaine pratique de l’ordinateur va s’étendre progressivement, et contribuer, dans le grand public, à associer informatique et masculin. D’autant que le mouvement du logiciel libre, avec ses communautés excluant les femmes, construit la figure du hacker comme le modèle de développeur.
(...)
Enfin, avec leur montée sur les réseaux sociaux, ou pour la génération automatique de publicités, les algorithmes ont aussi montré qu’ils reproduisaient les biais sexistes, renforçant la discrimination envers les filles dans l’accès aux formations numériques.
3  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 7:58
Allez ! Je vais railler un peu ! Le jour où ils auront mis tous leurs quotas en place, on se posera la question : "Mais pourquoi y-a-t-il aussi peu d'hommes blancs privilégiés qui travaillent ?".
3  1 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 9:18
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Qu’est-ce qui explique la sous-représentation de la gent féminine dans les filières en lien aux sciences et aux technologies ?
C'est un domaine qui attire peu de femmes, on ne va pas les forcer à faire carrière dans ces filières…
Plus la technologie essaie d'attirer des femmes moins ça les intéresse.

Si une fille veut faire carrière dans la technologie, elle ne rencontrera jamais de frein, tout le monde l'aidera : les professeurs, les collègues, la famille.
Il n'y aucun obstacle, quand j'étais en master il y avait des filles parmi les meilleurs élèves de la classe et tout allait bien.
Mais on ne peut pas forcer plus de filles à aimer ça, elles font ce qu'elles veulent, elles choisissent les études qu'elles vont faire.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
D'un point de vue professionnel, comment les trouvez-vous en général aux postes de développeurs et IT Pro ?
On ne peut pas faire de généralité, ça n'aurait pas de sens de dire "toutes les femmes développeuses sont comme ça, tous les hommes développeurs sont comme ça".

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Pensez-vous que l’augmentation des quotas de femmes formées aux métiers du numérique puisse apporter réponse à ce problème de sous-représentation des femmes dans le secteur ?
Il n'y a pas assez de candidates et on ne peut rien faire de plus pour augmenter le pourcentage.

En parallèle du manque de femmes dans la technologie on devrait faire quelque chose contre le manque de femmes dans les métiers suivants :
- Électricien
- Plombier
- Maçon
- Éboueur
- Bucheron
- Surveillant pénitencier
- Conducteur routier
- Couvreur

Je ne comprend pas pourquoi la technologie veut des femmes ?
Il y a des métiers qui attirent des femmes et il y a des métiers qui attirent moins de femmes :
La féminisation de la magistrature
Le constat est sans appel : pour la promotion 2017, les femmes représentaient 77% des inscrits au premier concours, 80% des admissibles, et 73% des admis (soit 253 femmes et 90 hommes). La proportion est grosso modo la même au deuxième concours (70-30%), mais pas au troisième concours où règne une parité exacte entre les admis. En « stock » (imaginez un grand entrepôt Ikea avec des palettes pleines de magistrat(e)s), cela représente en 2014, 5 192 femmes et 3 000 hommes en poste, soit un pourcentage respectif de 63,4 % de femmes et de 36,6 % d’hommes.

Le constat est connu depuis les années 1970-80, où la dynamique s’est amorcée, mais la tendance semble s’accroitre. Si on considère uniquement les magistrat(e)s et auditeurs de moins de 35 ans, plus de 86 % des magistrats recrutés sont des femmes.
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Selon Wikipédia, à l'âge de 25 ans, le risque de concevoir un bébé avec des anomalies chromosomiques (y compris le syndrome de Down) est de 1 sur environ 1400. À 35 ans, ce risque est plus que quadruplé, soit 1 sur 340.
1/340 je trouve ça faible, je ne trouve pas ça très risqué d'avoir un enfant à 35 ans, de toute façon il me semble qu'il y a une écographie et une prise de sang obligatoire qui permettent d'identifier ce genre de problème, et la mère de l'enfant peut décider d'interrompre sa grossesse afin d'éviter de mettre au monde un handicapé.
2  0 
Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 11:10
Citation Envoyé par moldavi Voir le message
Bonjour.

Je connais quelques femmes qui font de l'informatique, et elles sont très compétentes.

S'il n'y a pas beaucoup de femmes dans l'informatique, peut-être que c'est juste parce que ce métier ne les intéresse pas...
Il y a quand même un faille dans cette explication, c'est qu'au début de l'informatique il y avait beaucoup de femmes.
Ce n'est qu'au fil des années que la proportion homme/femme a évolué jusqu'à avoir l'écart que l'on voit aujourd'hui.
Donc je pense que c'est plutôt un problème d'image.
L'image a été imposée que l'informatique c'était un métier d'homme.
Du coup il y a eu progressivement plus d'hommes et moins de femmes qui se sont orientés vers ces métiers.
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Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 14:27
Citation Envoyé par Saverok Voir le message
La raisonnement est erroné.
Il y a plus de femme informaticienne aujourd'hui que dans les années 1960.
Le hic, c'est que le nombre d'informaticien a explosé depuis.
Du coup, c'est la proportion de femme qui a baissé, pas leur nombre.
Paradoxalement, elles sont plus nombreuses qu'avant mais moins visible.

Il y a clairement un problème d'image de l'informaticien qui installe le métier comme un métier masculin.
Exactement comme pour le métier d'infirmière.
Du coup, c'est super dur à changer car y a un effet de masse au moment de la formation qui décourage les candidates ==> pas évident pour une dizaine de filles de débarquer dans un amphi avec 200 mecs.
L'inverse est aussi vrai pour la formation d'infirmière où une dizaine de garçons débarquent dans une promo de 300 filles...
On ne se sent pas à sa place...

Les réformes de la formation ne passent pas que par le recrutement des étudiants.
C'est toute la gestion de l'enseignement qui est à revoir (prof mixte, favoriser les petits groupes plutôt que les amphi, ...)
Oui quand je disais qu'il y avait beaucoup de femmes je pensais proportionnellement aux hommes, désolée si ma formulation a pu rendre la phrase équivoque.
Pour le reste je suis d'accord avec toi.
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Avatar de Saverok
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/01/2021 à 11:58
Citation Envoyé par virginieh Voir le message
Il y a quand même un faille dans cette explication, c'est qu'au début de l'informatique il y avait beaucoup de femmes.
Ce n'est qu'au fil des années que la proportion homme/femme a évolué jusqu'à avoir l'écart que l'on voit aujourd'hui.
Donc je pense que c'est plutôt un problème d'image.
L'image a été imposée que l'informatique c'était un métier d'homme.
Du coup il y a eu progressivement plus d'hommes et moins de femmes qui se sont orientés vers ces métiers.
La raisonnement est erroné.
Il y a plus de femme informaticienne aujourd'hui que dans les années 1960.
Le hic, c'est que le nombre d'informaticien a explosé depuis.
Du coup, c'est la proportion de femme qui a baissé, pas leur nombre.
Paradoxalement, elles sont plus nombreuses qu'avant mais moins visible.

Il y a clairement un problème d'image de l'informaticien qui installe le métier comme un métier masculin.
Exactement comme pour le métier d'infirmière.
Du coup, c'est super dur à changer car y a un effet de masse au moment de la formation qui décourage les candidates ==> pas évident pour une dizaine de filles de débarquer dans un amphi avec 200 mecs.
L'inverse est aussi vrai pour la formation d'infirmière où une dizaine de garçons débarquent dans une promo de 300 filles...
On ne se sent pas à sa place...

Les réformes de la formation ne passent pas que par le recrutement des étudiants.
C'est toute la gestion de l'enseignement qui est à revoir (prof mixte, favoriser les petits groupes plutôt que les amphi, ...)
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