Le groupe IONIS (Epitech, Epita, ...) confirme le rachat de Supinfo après avoir été désigné meilleur repreneur par le tribunal de commerce de Paris
Devant Holberton
Le 2020-08-11 08:10:00, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
L’information avait filtré au travers d’un jugement du tribunal de commerce de Paris qui a fait l’objet de fuite il y a peu. Dans une publication parue il y a quelques heures, le groupe IONIS (Epitech, Epita…) confirme : il reprend Supinfo. Il renforce ainsi son leadership dans les formations technologiques. C’est également un soulagement pour les étudiants de cette institution et leurs parents tant les nouvelles en provenance de Supinfo étaient mauvaises.
Le groupe IONIS était en concurrence avec Holberton dont l’offre a été rejetée. Motif : ses porteurs (Mme Gard-Boutin et m. Andreoli) « qui n’ont aucune expérience dans les métiers de l’éducation n’ont pas apporté les garanties d’exécution nécessaires à leur projet ; que la reprise de l’ensemble des 63 salariés en France avec l’ensemble des avantages acquis et congés payés et d’un passif de 1,4 million d’euros dont 800 000 euros de dettes étudiants et 600 000 euros de dettes professeurs n’apparaît pas réaliste avec un apport limité à 500 000 euros ; que sur le plan opérationnel, Mme Gard-Boutin et m. Andreoli n’ont pas apporté les éléments permettant de garantir la continuité d’exploitation dans l’ensemble des campus repris dès la rentrée 2020. »
Sans être la mieux-disante sur les critères du maintien de l’emploi et de la réduction du passif, l’offre de Supinfo a été retenue au motif de ce qu’elle « présente de sérieuses garanties d’exécution qui permettent d’assurer durablement le maintien des 38 emplois repris en France et d’assurer à tous les étudiants Supinfo une solution de continuité d’étude au tarif en vigueur chez Supinfo avec la délivrance d’un diplôme de même niveau de certification que celui proposé par Supinfo. »
D’où le récent communiqué du groupe IONIS :
Le Groupe IONIS, leader de l’enseignement supérieur privé en France, s’est vu désigné comme meilleur repreneur pour le groupe Supinfo, l’ensemble de ses marques et ses écoles. Solidement installé dans le paysage des écoles supérieures d’informatique, Supinfo avait pris la suite de l’École Supérieure d’Informatique (ESI), née dans les années 1960.
Pour Marc Sellam, président-fondateur de IONIS Education Group, « le Groupe IONIS a avant tout souhaité apporter une réponse à la poursuite d’activité d’une école comptant plus de 1500 élèves qui risquaient de se trouver en grande difficulté. De surcroît, Supinfo est une véritable institution et une marque de confiance qui a fait ses preuves, formant des professionnels de qualité et renforçant les entreprises dans une grande diversité de secteurs. »
Le Groupe IONIS a bâti ce projet sur une volonté d’intégration des formations de Supinfo dans son offre globale, aux côtés de celles qu’il possède déjà avec l’EPITA (l’école des ingénieurs en intelligence informatique), Epitech (l’école de la transformation numérique) et l’ETNA (l’École des Technologies Numériques Avancées). Chaque école du Groupe IONIS opérant dans les domaines de l’informatique, de la technologie et du numérique conservera sa place spécifique et son positionnement. Car ces métiers, au cœur de la transformation de nos sociétés, nécessitent plus que jamais une forte variété de formations et de profils.
« Au total, conclut Marc Sellam, nous attendons de cette reprise un enrichissement de notre offre, à mi-chemin entre des écoles techniques comme la Web@cadémie et des écoles d’excellence comme l’EPITA ou Epitech. Avec l’intégration de Supinfo au sein du Groupe, nous répondons à nos ambitions en amplifiant notre leadership dans tous les univers de l’informatique et du numérique, en formation initiale comme en formation continue. »
Source : Ionis
Et vous ?
Comment accueillez-vous la nouvelle de ce potentiel rachat de Supinfo par le groupe IONIS ?
Êtes-vous un ancien étudiant de Supinfo ? Avez-vous été confronté à des difficultés particulières lors de votre passage dans cette institution d’enseignement supérieur ?
Avez-vous été en contact avec des produits issus d'Epitech et de Supinfo ? Comment les comparez-vous sur le plan de la qualité ?
Voir aussi :
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Le groupe IONIS était en concurrence avec Holberton dont l’offre a été rejetée. Motif : ses porteurs (Mme Gard-Boutin et m. Andreoli) « qui n’ont aucune expérience dans les métiers de l’éducation n’ont pas apporté les garanties d’exécution nécessaires à leur projet ; que la reprise de l’ensemble des 63 salariés en France avec l’ensemble des avantages acquis et congés payés et d’un passif de 1,4 million d’euros dont 800 000 euros de dettes étudiants et 600 000 euros de dettes professeurs n’apparaît pas réaliste avec un apport limité à 500 000 euros ; que sur le plan opérationnel, Mme Gard-Boutin et m. Andreoli n’ont pas apporté les éléments permettant de garantir la continuité d’exploitation dans l’ensemble des campus repris dès la rentrée 2020. »
Sans être la mieux-disante sur les critères du maintien de l’emploi et de la réduction du passif, l’offre de Supinfo a été retenue au motif de ce qu’elle « présente de sérieuses garanties d’exécution qui permettent d’assurer durablement le maintien des 38 emplois repris en France et d’assurer à tous les étudiants Supinfo une solution de continuité d’étude au tarif en vigueur chez Supinfo avec la délivrance d’un diplôme de même niveau de certification que celui proposé par Supinfo. »
D’où le récent communiqué du groupe IONIS :
Le Groupe IONIS, leader de l’enseignement supérieur privé en France, s’est vu désigné comme meilleur repreneur pour le groupe Supinfo, l’ensemble de ses marques et ses écoles. Solidement installé dans le paysage des écoles supérieures d’informatique, Supinfo avait pris la suite de l’École Supérieure d’Informatique (ESI), née dans les années 1960.
Pour Marc Sellam, président-fondateur de IONIS Education Group, « le Groupe IONIS a avant tout souhaité apporter une réponse à la poursuite d’activité d’une école comptant plus de 1500 élèves qui risquaient de se trouver en grande difficulté. De surcroît, Supinfo est une véritable institution et une marque de confiance qui a fait ses preuves, formant des professionnels de qualité et renforçant les entreprises dans une grande diversité de secteurs. »
Le Groupe IONIS a bâti ce projet sur une volonté d’intégration des formations de Supinfo dans son offre globale, aux côtés de celles qu’il possède déjà avec l’EPITA (l’école des ingénieurs en intelligence informatique), Epitech (l’école de la transformation numérique) et l’ETNA (l’École des Technologies Numériques Avancées). Chaque école du Groupe IONIS opérant dans les domaines de l’informatique, de la technologie et du numérique conservera sa place spécifique et son positionnement. Car ces métiers, au cœur de la transformation de nos sociétés, nécessitent plus que jamais une forte variété de formations et de profils.
« Au total, conclut Marc Sellam, nous attendons de cette reprise un enrichissement de notre offre, à mi-chemin entre des écoles techniques comme la Web@cadémie et des écoles d’excellence comme l’EPITA ou Epitech. Avec l’intégration de Supinfo au sein du Groupe, nous répondons à nos ambitions en amplifiant notre leadership dans tous les univers de l’informatique et du numérique, en formation initiale comme en formation continue. »
Source : Ionis
Et vous ?
Voir aussi :
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AntjacMembre chevronnéPourquoi les ingénieurs ou les personnes issus de formations plus traditionnelles seraient "jalouses" des RNCP ?
En ce qui me concerne, en DUT puis licence pro, j'ai eu des cours théoriques, des cours pratiques, des stages, etc... J'ai été développeur pendant 6 ans avant de commencer et d'obtenir un diplôme d'ingénieur au Cnam (où les cours étaient aussi théorique, pratique puis le mémoire) et d'évoluer pendant mon cursus au poste de responsable développement, puis une fois mon diplôme obtenu, de changer d'entreprise et d'être CTO. Cette expérience en tant que développeur me permet aussi d'avoir une certaine légitimité avec mon équipe car je sais aussi de quoi je cause et je mets la main dans le cambouis quand il faut...
Globalement, un titre RNCP ne vaut que par l'école qui la donne. Le ministère du travail n'accrédite pas la "qualité" de la formation mais juste que la formation répond à un mini cahier des charges avec un certain taux d'employabilité à l'issu de la formation. Il y a des titres RNCP très bons et reconnus par le milieu (c'est par exemple le cas d'Epitech) et d'autres où les titres sont donnés sans aucun examen et qui sont bien moins reconnus.
Concernant l'aspect théorique du développement informatique, ça évolue finalement assez lentement... ce qui va changer c'est par exemple le langage, et entre un langage orienté objet et un autre, les concepts sont très similaires et ce n'est pas le plus compliqué...le 13/08/2020 à 18:53 -
AntjacMembre chevronnéTous les RNCP ne sont pas à jeter, certains sont très sérieux... En revanche c'est la foire et certains jouent sur le non-contrôle du RNCP pour vendre des titres de rêve très chers. C'est le propos de Pierre Louis qui vantent les mérites de certains RNCP comme ceux du Cnam ou d'Epitech régulièrement.
Le problème c'est que c'est vraiment la jungle...
Chez moi, les diplômes importent peu, mais ce n'est pas vrai partout :-D... J'ai aussi bien des développeurs issus d'Epitech, que des Miage, des BTS/DUT et des ingés diplomés... Tous sont excellents. Les salaires sont négociés en fonction d'un ensemble de critères (le diplôme en est un parmi d'autres) mais ce n'est jamais bloquant pour l'obtention du poste.
Il est clair que quelqu'un qui veut faire dev après un diplôme d'ingé généraliste ne sera pas bon en dev... mais ce n'est pas le but de ces formations alors que ça l'est sur les RNCP Bootcamp...
Je ne connais personnellement pas de diplômes nationaux donnés par des écoles au rabais... vous pensez à quoi ?le 13/08/2020 à 20:07 -
AntjacMembre chevronnéSupinfo a progressivement descendu vers les limbes tout en gardant son RNCP malgré les innombrables alertes à ce sujet.
La multiplication des formations RNCP rend impossible à la CNCP le contrôle des formations de manière suffisante. Ce qui fait que c'est devenu un peu la foire dans le milieu des formations (RNCP ou non). Mais qu'en tout cas la CNCP n'exerce pas du tout le même contrôle que peut le faire la CTI.
Le RNCP est un élément important actuellement pour déterminer le "sérieux" de l'école mais ce n'est absolument pas une garantie...
On ne peut pas généraliser quoi que ce soit sur les écoles RNCP...le 14/08/2020 à 11:55 -
AntjacMembre chevronnéJe pense surtout qu'il y a un malentendu...
Pierre-Louis a dit à de multiples reprises qu'il y avait des formations RNCP de très bonnes qualités... en citant notamment Epitech et le Cnam.
Son discours (assez virulent) cible surtout les formations courtes sensé former des développeurs web en quelques semaines et les formations arnaque comme Supinfo ces dernières années
Concernant les salaires en sortie de diplôme, je ne vois pas comment on peut considérer les salaires en sortie de RNCP ou d'école CTI de manière générale... il y a bien trop de disparités entre les écoles... Vous parlez de faits, mais quelles sources avez vous ?le 14/08/2020 à 15:54 -
Anselme45Membre extrêmement actifLa bataille des BAC+0 contre les BAC+100... A mourir de rire!
Histoire de détendre l'atmosphère:
Il y a en Suisse 2 filières pour les ingénieurs: via la voie universitaire (les ingénieurs issus des 2 Ecoles Polytechniques du pays), via la voie professionnelle (les ingénieurs HES) et bien il y a le même genre de guéguerre ridicule.
Et que dit-on??? Quand l'ingénieur universitaire construit un pont, le pont s'écroule mais l'ingénieur sait pourquoi! Quand l'ingénieur HES construit un pont, le pont tient, mais l'ingénieur HES ne sait pas pourquoi!
En conclusion? BAC-10 ou BAC+1000, il faut de tout dans une équipe surtout des gens compétents (parce que des nuls, il y en a partout même chez les diplômés des Mines).le 12/08/2020 à 11:59 -
AntjacMembre chevronnéLes écoles d'ingénieurs sont vérifiés par la CTI au niveau qualitatif, ce n'est pas le cas du CNCP pour les titres RNCP. Il y a effectivement différentes renommées pour les écoles d'ingénieurs, qui fait aussi de longs débats. Mais c'est assez spécifique à ces écoles. Tu ne vois pas ce genre de débat avec un BTS, un DUT ou un parcours universitaire (Licence, Master, Doctorat) car au final les compétences et le niveau de connaissance est assez équivalent dans tous les établissements délivrant ces diplômes.
Sur mon expérience, j'ai eu en entretiens beaucoup de candidats venant de "formations" courtes RNCP Niveau 2 (voir RNCP Niveau 1). A chaque fois (sauf à une occasion), les tests techniques étaient catastrophiques...
C'était beaucoup moins le cas avec des parcours plus classiques ou des formations RNCP sérieuses (il y en a aussi :-) ).
Concernant la jalousie, je ne vois pas trop... une formation classique (BTS, DUT, LMD...) est quasiment gratuite et offrent de très bonnes garanties d'insertion par rapport à un titre RNCP plutôt cher (car c'est du privé) avec une qualité bien plus relative. Vis à vis des écoles d'ingé, il existe aussi de très bonnes écoles publiques.le 13/08/2020 à 19:04 -
Pierre Louis ChevalierExpert éminent séniorC'est faux, sinon Supinfo et un tas d'autres écoles bidons auraient perdu leur agrément ou ne l’auraient pas eu.
Tous le monde a son agrément rncp à condition de fournir un formulaire et un programme, alors que tous le monde n'a pas l’agrément CTI, qui fait un vrai contrôle, donc rien à voir
D'ailleurs c'est pas spécifique à l'informatique, le rncp tel qu'il est (mal) fait est une vaste fumisterie et cela fait naître un tas d'école bidons dans tous les domaines et qui sont la risée du net : des rncp de cuisiniers sans cuisines et sans prof de cuisines et j'en passe et des meilleures... L’administration en charge n’a pas du tout les moyens de faire ces contrôles, et que pire encore faute de preuves il sont tenu de conserver l'agrément rncp ils ne le retire pas même pour une formation 100% bidon et dénoncées par les élèves, un reportage l'avais clairement montré, pour retirer un rncp il faut qu'ils fassent un contrôle et comme ils n'ont pas les moyens de le faire le rncp bidon reste.
Non c'est pas du tout un faux débat, dans les faits un recruteur peut engager les yeux fermés en CDI un Master ou un ingénieur en informatique, mais pour un rncp fera avant des tests, puis un stage ou un CDI avant de prendre la personne en CDI, parce souvent les écoles rncm n'ont aucune sélection à l'entrée et donnent le rncp à tout ceux qui ont payés, quelque soit le niveau réel, donc pour les écoles qui ne font aucune sélection et aucun vrai examen de sortie c'est les recruteurs qui doivent faire le tri à la sortie.
C'est faux, certaines écoles bidons donnent un rncp de Bac+2 et ce seulement pour environ 6 mois de cours, donc on est très loin du DUT info, du BTS, de la L2 ou de la prépa qui sont faits en 2 ou 3 ans, le rncp c'est donc une escroquerie manifeste.
Encore une fois il y a des écoles rncp qui font un boulot correct, exemple Epitech en 5 ans, et d'autres c'est bidon, et le RNCP ne fait aucun tri entre les bons et les escrocs.
La CTI fait un tri, pas le rncp, c'est toute la différence.
Il s’agit pas de remettre en cause les écoles privées en bloc, et encore moins les écoles privées qui ont bonne réputation, il s'agit de constater que dans les faits le rncp en lui même c'est du vent, tout le contraire de la CTI, et tous le contraire de la Fac qui a une sélectivité très forte : 1000 inscrits en L1 pour 50 reçus en M2.Je vous le dit de suite, le taux d'emploi suite à un diplôme est plus élevé avec un RNCP.
Si tu prends Epita et Epitech oui il y a un bon salaire de sortie, c'est moins le cas pour d'autres, et pour certains c'est payé au smic dans une startup ou alors le chômage. Dans les faits :
Master et Ingénieur en informatique : 100% de CDI
École privées informatique : La Grande École du Numérique : 14 millions d'euros de subvention en 2017, mais seulement 23 % de CDI à la sortie
Ecoles privées informatique
Tu ne peux pas établir une généralité à partir de quelques expériences personnelles, et surtout ça se voie que tu n'a pas vu le reportage sur le service qui gère les formations privées et le rncp : une vaste blague, un service minimaliste sans aucun moyens.
On ne peut en aucun cas comparer les Master, les ingénieur CTI et les RNCP, ce qui n’empêche pas que certains sortants de certaines écoles rncp sont très bons et très bien payé mais ça n'est pas une généralité, ça c'est ce que les publicitaires veulent faire croire dans leurs pubs, c'est un discours publicitaire et mensonger.
Pour rappel un nncp n'est pas un diplôme mais un simple "certificat professionnel", par exemple impossible de poursuivre en Doctorat avec un rncp, pour aller en doctorat il faut un Master de Fac, ou alors un titre ingénieur CTI qui donne une équivalence Master. Même la mention rncp titre "reconnue par l'état" est trompeuse, en fait le titre devrait être quelque chose comme "formation enregistrée par l'état" et rien de plus. En fait l'état ne recrute généralement pas de rncp, par exemple pour devenir prof de Fac les postulants doivent avoir un doctorat, pas un rncp, donc l'état lui même recrute sois de vrais diplômés ou via concours mais généralement pas de rncp, donc dans les faits pour ses propres recrutements le rncp n’a aucune valeur. L'état fait confiance soit aux vrais diplômes, soit à des concours (donc comme les écoles d'ingénieur).
La preuve en est toutes les écoles privées bidons qui font de la désinformation :
- "Mastère" pour créer la confusion avec le Master des facs, hors "Mastère" tout court est un titre inventé, le titre officiel c'est "Mastère spécialisé" et c'est un Bac+6 accessible uniquement après un Master ou un titre d’ingénieur CTI.
- "Grande école" pour des écoles rncp qui n'ont pas l'agrément CTI c'est donc clairement une tromperie car la dénomination n'est pas juridiquement protégée.
Exemples flagrants :
- l'Epitech est une école honnête, la page de pub de l'Epitech annonce clairement un rncp et pas un Master ou un Mastère ou autre dénomination trompeuse.
- Supinfo : "International Master of Science" : tromperie, il ne s'agit pas d'un Master valable en France, et leur certification est donné par une société étrangère bidon réputée pour donner des titres bidons.le 13/08/2020 à 21:00 -
tanaka59InactifBonsoir,
Témoignages que j'ai eu via d'anciens collègues et conseillers pole emploi :
rncp > des formations bidons ou l'on envoie des demandeurs d'emplois, au bout de 6 mois on promet des niveau bac +5 en dev/programmation/web/api mobile et j'en passe , 1/3 des entrants dans la formations y vont par "nécessité" car les allocations chômages arrivent à terme ... C'est une forme de roue de secours pour "conserver des droits chômages" . Au final on se retrouve avec des avec "boulets" qui viennent dans le secteur informatique car "cela paye bien". mais n'en glande pas une en entreprise ...
La France bascule progressivement en vers le système LMD (licence master doctorat) , d'ici 5 ou 10 les DUT et BTS n'auront plus de valeur .
Le problème c'est que tout ces "titres" dans les écoles privées et autres organismes de formation brasse du vent ... En réalité combien font des "équivalents bac +4" , en somme une année 1 de master ... donc en gros pas de valeur ...
Le master c'est 5 années après le bac, pas 4 années ...
Bac +1 = pour les metiers manuels en sortie de lycée avec une année de plus
Bac +2 = DUT/BTS en voie de disparition
Bac +3 = la licence
Bac +4 = année 1 de master en cours de perdition
Bac +5 = master
Bac +6 = amorce de doctorat
Bac +7/8 = pour boucler une doctoratle 13/08/2020 à 23:12 -
AntjacMembre chevronnéTout à fait en phase avec toi.
Le discours est seulement de dire qu'un titre RNCP n'a de valeur que par l'école qui le donne. Et qu'il y a de larges abus faits par certaines écoles à ce sujet (faute de suivi de la CNCP) ce qui fait que c'est la jungle pour l'étudiant qui cherche à s'y inscrire. Il y a du très bon (Epitech en est un exemple) et du très mauvais.le 14/08/2020 à 11:15 -
Oui et non, il y a quand même un double discours. D'un côté on nous dit que supinfo est devenue une mauvaise école RNCP mais qu'il ne faut pas généraliser à toutes les écoles RNCP (ce qui est vrai). Mais d'un autre côté, on nous dit que les titres RNCP sont contrôlés par une commission aussi sérieuse que la CTI; visiblement non.le 14/08/2020 à 11:38