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L'école Supinfo de Montpellier est-elle devenue un campus fantôme ?
Plus de locaux, des professeurs non payés, des plaintes déposées

Le , par Bill Fassinou

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43  0 
Supinfo, un établissement d'enseignement supérieur privé qui délivre une formation dans les technologies de l'information et de la communication, était au salon de l'étudiant à Montpellier qui s'est tenu du 16 au 18 janvier dernier. Supinfo propose des formations en informatique jusqu'au Bac+5, prétendument "master", mais il s'agit d'une mention trompeuse, car dans les faits c'est un simple certificat RNCP, pour près de 6000 €/an pendant 5 ans. Pour certains étudiants qui anticipent le paiement, une réduction importante leur est proposée. En apparence, l'école a tout pour séduire les étudiants en quête d'une école de renom pour leur cursus scolaire avec discours commercial bien huilé.

Cependant, des témoignages d'étudiants et de leurs parents laissent sans voix. Des problèmes de locaux sont annoncés aux étudiants et ceux qui décident d'en partir n'ont pas été remboursés. « J'ai fait un prêt étudiant pour payer mes études. J'ai envoyé des courriers et des mails et je ne reçois pas de réponse de la part de la direction de l'école », déclare l'un d'eux. Selon les témoignages, à l'inscription, les étudiants sont reçus dans de beaux bâtiments situés près des entreprises informatiques de Montpellier. Mais quelques jours avant la rentrée, Supinfo les informe que les cours se dérouleront finalement dans une école de commerce à l'extérieur de la ville.


« On croyait en la notoriété de Supinfo et on a inscrit notre fils en toute confiance et très rapidement cette confiance s'est dégradée, car les locaux dans lesquels il avait été accueilli pour l'inscription n'ont pas été gardés. On lui a donc demandé au moment de la rentrée de se rendre dans une autre école. C'était une école de commerce dans laquelle ils ont été hébergés pendant une année. Le PDG est venu de Bruxelles pour nous rassurer quant à la suite. Plus tard, nous avons tenté de les joindre sans succès », explique une mère d'étudiant.

« Personne ne répond au téléphone, personne ne répond à vos mails donc nous avons décidé de ne pas poursuivre l'inscription de notre fils dans cette école. Malheureusement, nous avions payé deux ans, nous étions en droit de nous faire rembourser l'année non effectuée. Nous avons adressé une lettre recommandée à la direction de l'école qui n'a donné lieu à aucune réponse », poursuit-elle.

Les problèmes de locaux ne sont pas les seuls soucis de l'école. Supinfo n'arrive pas non plus à payer les enseignants. « J'ai donné des cours courant de l'année scolaire 2018- 2019 et je n'ai toujours pas été payé. En réponse à un courrier d'huissier, ils ont dit que la Société Educ'invest n'ayant pas de compte bancaire en France, il m'a été dit que je ne pouvais pas récupérer l'argent qu'ils me doivent », explique un enseignant. Sur la centaine d'élèves que comptait l'école, il n'en reste aujourd'hui qu'une vingtaine, sans locaux, ils ont passé l'année 2019/2020 à suivre des cours par internet. Certains ont même dit que l'école, qui se réclame être un centre de formation en informatique, il n'y aurait pas d'outils informatiques.


Des plaintes ont été déposées contre l'école par certains étudiants et parents d'étudiants. Les représentants de Supinfo refusent de s'expliquer et de communiquer leurs adresses et date d'ouverture de leur campus à Montpellier. Pourtant les inscriptions continuent. Alick Mouriesse, président de Supinfo n'a donné aucune explication sur les problèmes que rencontrent ses étudiants. Selon certains médias, Alick, qui mène une vie de millionnaire à Bruxelles, paierait ses factures via le compte de l'école. Il aurait même été mis en examen l'an dernier en Belgique pour abus de biens sociaux, faux en écriture et escroquerie.

En mai dernier, Alick Mouriesse répondait aux accusations d'un étudiant qui s'estime spolié. Le président de Supinfo reconnaissait qu'en ce qui le concerne, des soucis, il en avait un peu trop. L'école fait face depuis quelques années à des problèmes judiciaires et de liquidation. En effet, la société d'exploitation PIC (Paris International Campus) qui exploitait notamment les campus de Paris, Bordeaux, Lille Valenciennes a été mise en liquidation, et ce malgré le fait qu'elle disposait sur la société de droit belge Educinvest d'une créance d'un montant de 20 millions euros.

À la même date, la société STC qui portait une partie des services généraux - dont certains professeurs référents - est également en liquidation. En mars 2018, l'école est condamnée en justice à rembourser 15 000 € à l'un de ses anciens étudiants pour des défaillances relatives à sa gestion du campus de Metz. En avril de la même année, SEIC qui exploite Marseille, Nice, Grenoble, Montpellier et Clermont-Ferrand a été mis en redressement judiciaire.

Source : Vidéos

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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 15:32
On sais déjà que le RNCP n'a quasiment aucune valeur vu qu'il y a aucun contrôle qualité, contrairement aux Facs qui font un vrai examen, et à la commission CTI qui fait un vrai travail pour le contrôle des écoles d'ingénieur, mais la l'école n'existe même pas, et un grand nombre d'entres elles ont déjà été mises en faillite, une honte. Dans ce cas de figure la Commission nationale de la certification professionnelle qui gère le RNCP devrait déjà leur avoir retiré leur agrément, à quoi sert cet agrément s'il est autorisé aux écoles fantômes ? Ce cas ne fait que montrer une fois de plus que le RNCP en tant que tel c'est totalement bidon. Je précise que cela n’enlève en rien la qualité de la formation proposée par d'autres écoles qui délivrent aussi un titre RNCP comme par exemple le CNAM et l'AFPA mais ces écoles sont sérieuses et existaient bien avant l'invention du "rncp", et elle font une vrai sélection à l'entrée et un vrai examen de sortie, et dans ce cas de figure ce qui fait la valeur de la formation c'est la valeur de l'école, la sélection à l'entrée, et l’examen d'admission.
Bref le RNCP c'est un couac étatique, aucune raison d'avoir créer ce truc bidon cela ne sert que de prétexte aux écoles privées bidons de proposer un sois disant "titre officiel" qui ne vaux en vrai absolument rien.

A noter les mentions mensongères sur le site de Supinfo :
- "Bachelor" : pas cours en France, titre bidon.
- "Master" : n'a de valeur que proposé en Fac, proposé par Supinfo c'est une escroquerie, aucune valeur officielle.
- Références aux écoles d'ingénieur, Supinfo n'est pas une école d'ingénieur et n'est pas validé CTI, encore une tromperie.
18  0 
Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 20/01/2020 à 11:10
Citation Envoyé par Alex-L Voir le message
Bon, je ressors de 5 ans chez Supinfo est voilà mon ressenti sur cette nouvelle:

  1. L'école est chère en effet mais vous ne la payez pas ou du moins juste les 2 premières années car on trouve facilement un contrat pro dans le domaine.
  2. On a plein de ressources gratuites: livres, licences... à vie !
  3. Toutes les écoles privées sont chères (logique comme elles se détachent de l'état pour avoir un programme à jour) et ont leur part de magouille. La concurrence alimentent beaucoup de rumeurs et fausses informations pour dévaloriser l'école. N'oublions pas que l'éducation reste un business.
  4. Dans l'informatique, le cursus de Fac/public n'est même plus mis à jour. Le programme est complètement décalé au marché du travail donc je ne vois pas pourquoi on les compare avec les écoles privées.
  5. Arrêtons de se lier à une école pour acquérir des connaissances. Dans tous les cas on rejette la faute sur les profs ou bien l'école ou bien autre chose alors que c'est à nous de savoir se former de manière autodidacte. Internet est une mine d'or dans le domaine, l'école est juste là pour la méthodologie de travail. Faut pas en attendre du positif sur la connaissance apprise.
  6. De plus en plus d'école adopte le système de cours à distance et les examens sur place. Ça va se démocratiser même dans le public.
  7. Personnellement, Supinfo m'a permit d'avoir un regard critique sur l'éducation. Alick reste un génie en automatisant le système mais ça reste de loin aussi une enflure à tout vouloir garder dans ses poches, c'est triste...
  8. Une école où on apprend le management, l'entreprenariat, le software, l'hardware, le réseau, le système tout en faisant des projets concrets, c'est rare et ça apporte beaucoup de valeur.
  9. Le problème devient générationnelle, en ayant donné cours, je me rends compte que de moins de moins les élèves veulent se creuser la tête, apprendre par eux même ou bien être simplement curieux. C'est beaucoup papa et maman qui les obligent en payant l'école.
  10. À partir du moment où ton domaine d'étude est ta passion, tu regardes au delà de l'école. Le diplôme c'est un bout de papier qui me servira jamais même si je l'ai. J'ai été en CDI bien avant avoir passé mon mémoire. Le marché est là, faut juste savoir se vendre et être en constante évolution.
"c'est à nous de savoir se former de manière autodidacte. Internet est une mine d'or dans le domaine, l'école est juste là pour la méthodologie de travail"

Si on part de ce principe alors la méthodologie aussi tu la trouve sur internet. Se former en autodidacte ça ne marche pas pour tout le monde, sinon les écoles classiques et les formations pros seraient vides.
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 16:20
Il est gentil le chroniqueur...

C'est bien pire que ça :

Alick Mouriesse, le directeur de l'Ecole supérieure d'informatique de Paris, réglait ses factures personnelles en recourant aux comptes de son école. Criblé de dettes, ciblé par plusieurs actions en justice, il mène toujours la grande vie, avec immobilier de prestige et exil doré à l'abri du fisc.
<<L'enseignement, c'est comme le Loto : ça peut rapporter gros. Il suffit de savoir bien compter et de zapper les cours de morale. Né en Martinique il y a tout juste quarante-cinq ans, Alick Mouriesse connaît la leçon sur le bout des doigts. Ce nom ne vous dit rien ? C'est normal. L'homme a quitté l'Hexagone depuis un bon moment. Il se cache sous d'autres cieux défiscalisés. Il dirige pourtant une école d'informatique made in France, rivalisant dans certains classements avec ces usines à diplômes qui font chavirer le père, la mère et leur Rastignac de rejeton. Cet Alick Mouriesse est le fringant président de Supinfo, le nom actuel de l'Ecole supérieure d'informatique de Paris. Un drôle d'oiseau, cela dit. Au diable les difficultés de financement de ses campus disséminés aux quatre coins du monde, oubliées, les alertes à l'amiante de la tour Montparnasse où ce Crésus du tableau noir aurait décidé de parquer ses ouailles - à des tarifs préférentiels - alors qu'il était prévenu des dangers sanitaires, le nouveau riche mène la vie de château. Il s'offre les plus belles bagnoles des salons spécialisés et dépense les droits d'inscription de ses students sans attendre le recrutement des profs. Deux Ferrari et une Rolls pour diversifier sa gamme complète de Jaguar, par exemple, à la fin de 2014. Histoire de fêter un nouvel apport d'argent frais, aussitôt dilapidé.

FEUILLETON JUDICIAIRE
Il était une fois un type surfant sur la vague tracée par Bill Gates ou Steve Jobs. Un visionnaire ayant repéré avant les autres le filon des nouvelles technologies, professées à fortes doses. Un audacieux très vite récompensé pour ses efforts. «Quand j'ai commencé à travailler avec lui, raconte un ancien adepte de la méthode "droit au but", c'est son charisme qui m'a séduit. Alick Mouriesse est un excellent orateur. Il aime raconter des histoires auxquelles on... Source >>





Le site supinfo arnaque semble être hors ligne c'est dommage : http://www.supinfox-arnaques.com . Encore visible en archive : http://web.archive.org/web/201901242...-arnaques.com/
Nouveau site Supinfo = arnaque : https://fr-fr.facebook.com/pg/Victim...2076843/posts/
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 18:19
moralité de l'histoire: vive l'école publique et vive la FAC.

Je vais paraître cynique mais j'aime bien cette situation car au final pour avoir un vrai diplôme il faut bien travailler à l'école pour pouvoir être pris à la fac et pas juste voir papa sortir un gros chèque...

Maintenant je sais que ces écoles ne sont pas fréquenté que par des riches, il y'a derrière des familles qui s'endettent pour du vent et la c'est triste. Et surtout les étudiants qui gobent les fausses promesses de ces écoles et au final vont perdre des années pour rien.
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Avatar de SQLpro
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 20/01/2020 à 11:01
J'ai été prof dans une école privée dont je tairais le nom car elle n'est pas encore en faillite.. !
Modélisation de données, langage SQL.
Mon expérience n'a durée qu'un an.
On m'a fait remarqué que j'avais noté beaucoup trop bas les examens finaux… Et que cela faisait que la plupart des étudiants ne pouvaient pas passer dans la classe supérieure.
J'ai alors révisé quelques notes sur les dizaines de copies que j'avais….
Toujours pas assez évidemment…

Je n'ai pas été repris l'année suivante et la plupart des élèves sont passés dans la classe supérieure…

A +
15  0 
Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 19:19
Je pense que vous n'avez pas compris mon propos, mon propos est que l'Afpa et le CNAM faisaient des examens valables avant l'invention du RNCP, et que on a lu un nombre d'exemples incalculables ou les examens RNCP n'était qu'une pure et totale fumisterie, du vent, dans 99,999% des cas il n'y a absolument aucun contrôles réel est donc les rncp sont donnés à n'importe qui, même à des personnes qui n'ont rien compris à la formation, autrement dit c'est un "certificat" qui est "acheté" et non mérité, et il n'a donc par conséquent aucune valeur intrinsèque, c'est pas pour autant que des écoles qui donnent un rncp ont une formation parfaitement valable mais la valeur est donnée par l'école et non le rncp.

Encore un autre exemple : l'Epitech qui était le gros concurrent de Supinfo avant que Supinfo coule, est toujours débout, les écoles existent, et les gens qui en sortent ont un bon salaire de sortie, et encore une fois cette école existait avant l'invention du RNCP, le RNCP n'à donc rien apporté de positif, que du négatif, parce que ça donne prétexte aux écoles fantômes et bidon de proposer un soit disant "diplôme officiel" hors il s'agit d'un certificat sans aucune valeur, pour moi c'est un constat d'échec total du RNCP.

La preuve en est : RNCP pour une école fantôme, ce qui prouve bien que les contrôles s'il en est sont insuffisants voir totalement déficients.

Donc pour être clair le RNCP est un échec, du moins dans le monde de l'informatique, ce qui ne veux pas dire que toutes les écoles qui donnent un RNCP soit inutiles ou mauvaises. Le RNCP a totalement failli à sa mission de ne pas accepter les mauvaises écoles, et de faire un tri utile, c'est un fait, cela n'a rien apporté aux bonnes écoles, et cela a apporté un discours mensonger aux mauvaises.
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Avatar de maniac37
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 22:58
J'ai fait 4 années à Supinfo et je ressors en grande partie déçu de cette expérience.
On a toujours entendu à Supinfo des problèmes de paiements de prof, et certains campus sont vraiment dans des états catastrophiques, des campus fantômes, et effectivement ces problèmes existent. J'ai été dans un campus où il n'y avait pas de problème pour ma part.
Je vais vous dire ce que j'en pense:
Ma première année, tout s'est bien passé, nous avions des profs, des bons profs et quelques étudiants d'années supérieurs qui faisaient office de prof, mais on n'avait pas à se plaindre, ils géraient très bien leur spécialité enseignée.
Le jour de rentrée de la seconde année fut une douche froide en revanche et le début de la débâcle. Supinfo venait d'instaurer un nouveau système: dans les crédits que nous devions valider chaque année, une part énorme serait désormais attribuer à la transmission de savoir. En gros, pour la valider nous devions devenir des profs et enseigner quelque chose. Y'a d'autres possibilités mais cela a fait que tous se bousculaient pour devenir enseignant d'une matière, donc même des étudiants de première année ou 2nd année allaient maintenant enseigner des cours. Donc plus besoin de payer les étudiants qui donnent des cours, vu qu'on a tous à valider nos crédits de transmission de savoir, ça fait du monde qui se propose pour enseigner.
Supinfo a donc résolu sa question de comment ne plus devoir financer les "étudiants-profs" et avoir moins de problèmes de défaut de paiement, Supinfo n'avaient plus non plus à galérer pour trouver des enseignants sur le marché du travail.
Le plus gros problème c'est que n'importe qui a commencé à enseigner, dont des crétins qui n'avaient aucune expérience de leur spécialités, ni du monde professionnel, ni de l'enseignement. Certains étaient très doués, mais franchement peu.
Pour moi je trouvais dégueulasse de devoir désormais payer 6000€ pour ce système, ils l'auraient mis en place un an plus tôt, jamais je ne serai allé à Supinfo.
Je ne dirai pas que Supinfo est une arnaque, j'en retiens positivement des cours assez complets et intéressants, ils nous offrent beaucoup d'outils très intéressants et coûteux, des licences logicielles qui valent cher, des abonnements à des librairies électroniques ou des sites géniaux comme Lynda.com ou Gymglish. Y'a du contenu pour pouvoir bosser et approfondir des sujets très variés.
Ce qui m'a déçu, c'est surtout de voir parfois des guignols se transformer en profs, de voir beaucoup d'étudiants qui étaient des touristes, parfois sans aucune curiosité, et dans les projets de groupe y'avait souvent la moitié des étudiants qui ne faisaient rien mais vraiment jamais rien.
Donc si vous êtes curieux et bosseurs, et dans un campus encore viable ça peut très bien le faire, mais personnellement je ne recommanderai pas cette formation.
Pour la reconnaissance des diplômes, l'important est que cela prépare au marché du travail, certes ce n'est pas un vrai master public avec reconnaissance de titre d'ingénieur, mais vous prétendez tout autant à des postes bac +5, c'est parfaitement adéquat au marché du travail.
Enfin dans de nombreux domaines, il y a tonne d'écoles privées qui ferment subitement laissant dans la merde les étudiants. Beaucoup de formations sont des arnaques ou se cassent la gueule, ça arrive tout le temps en France. A Supinfo le problème se pose sur certains campus seulement, mais il n'y a pas que Montpellier, j'entendais parler de situation catastrophique à Bordeaux, à Montréal et probablement d'autres. Pour moi le plus problématique fut que je n'approuve pas leur récente "philosophie" de transmission de savoir (tour de passe-passe surtout), mais d'autres s'y accommoderont.

Pour ma part je vais bientôt tenter l'aventure à l'école 42, pas de prof, encore moins reconnu par l'état, mais je serai dans un environnement de try-harders qui devront être curieux et bosser comme des tarés et ça ça me manque. Encore moins conventionnelle que Supinfo mais je trouve la démarche bien plus franche sur la philosophie et l'enseignement. On s'éloigne encore plus de RNCP et titres CTI mais je pense néanmoins que ça a sa place, que ça vaut vraiment quelque chose.
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 20/01/2020 à 18:46
Vous n'avez rien compris, les bonnes écoles ( CNAM, AFPA, Epitech, ...) existaient avant l'invention du rncp par conséquent c'était déjà possible de se faire former dans ces écoles, et le rncp ne leur à rien apporté, rien de rien, le niveau de salaire de sortie n'a pas augmenté parce qu'ils ont un "certificat professionnel" donné à tous sans aucun contrôle, ce qui a donné de la valeur à ces écoles c'est leur processus de sélection à l'entrée, la qualité de la formation et des profs, et les examens de sortie, et tout cela n'a rien à voir avec le rncp.

Le rncp ne fait que donner prétexte aux mauvaises écoles de faire une pub totalement mensongère sur leur site en parlant d'un "diplôme officiel" ou d'une "formation diplômante" alors qu'il n'en est rien, c'est du vent, un certificat n'est pas un diplôme.

Si vous pensez que le niveau en Master n'est pas bon alors que le plus gros de ceux qui y sont avaient plus de 12 en maths en Bac S alors que dire de ceux qui sortent des écoles privées et qui y ont étés admis avec un Bac littéraire avec 5 en maths, le niveau de ces écoles a déjà été montré ci dessus par un témoignage d'un prof qui explique que le plus souvent le niveau est nul mais que les profs doivent donner quand même de bonnes notes pour faire passer tous le monde à la classe supérieure.

Je ne remet pas en cause toutes les écoles rncp, il y en a des bonnes et des mauvaises, je constate que le rncp à failli à sa mission de tri, de sélection et de contrôle, et que donc c'est un échec, ce que prouve les faits expliqués par cet article.

D'ailleurs un comble Supinfo existait bien avant l'invention du rncp et à l'époque Supinfo était une école très réputée, et les salaires de sorties étaient comparables à l'Epitech, ce qui prouve une fois de plus que le RNCP c'est Bidon.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 16:02
Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
Qu'en pensez-vous ?
Que ça en dit long sur la signification des fameux "RNCP reconnus par l'Etat"... https://certificationprofessionnelle...rche/rncp/4510

Il y a certainement de bonnes formations RNCP mais utiliser ce terme pour prétendre une reconnaissance de qualité par l'Etat, ça craint.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/01/2020 à 10:25
Cet article ne m'étonne absolument pas.

Étant moi-même issu de cette école, les dérives et les aberrations mentionnées dans l'article sont vraies quelque soit le campus. Tous les ans on entendait des histoires invraisemblables à base de loyer non payé et élèves privés de cours, nombre de procès intentés contre l'école, campus insalubres, détournement d'argent, …

Ajouté à ça le mépris de la direction envers certains élèves, l'exploitation des étudiants pour écrire des articles et donner des cours sur leurs propres créneaux de cours, ça donne un très mauvais environnement pour travailler. La liste des histoires est longue comme le bras.

Cela dit je me dois aussi de faire l'avocat du Diable, car il y a aussi du positif.
Il y a une forte solidarité entre les étudiants, quelques soit les promos, puisqu'on est « tous dans la même galère ».
Les cours / exercices sont vraiment de bonne qualités, relativement à jour, et les technos abordées sont récentes.
Et personnellement cette école m'a permis de voyager et de mettre en avant mes heures d'enseignement.
Autre point positif, la proximité de l'école et des entreprises qui facilite énormément la recherche de stages et de contrats de professionnalisation, ce qui permet de rembourser au moins en partie les frais de l'école. Un point important qu'on attend d'une école.

Mais pourtant - et ça ne me fait pas plaisir d'écrire ça - je ne recommande pas cette école. Beaucoup trop de points négatifs pour le peu de positif.
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